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L'histoire de ville de La Garde

Vous retrouverez ici quelques passages historiques de LA GARDE qui vous permettront d'en apprécier son patrimoine et d'en comprendre notre acclamation collective. Il est bien gardé le Rocher !

L'origine de ce nom "La Garde" ainsi que son château et sa chapelle:
Toute l'histoire de la commune doit sa spécificité à la présence d'un rocher volcanique fait d'une pierre dure et sombre : l'andésite oligoclasique. Ce promontoire depuis l'antiquité servit de poste de guet. Une garde était chargée de donner l'alerte lorsque se présentaient dans la plaine des bandes de brigands qui pullulaient à l'époque où des hordes barbares qui, durant des siècles, ont parcouru le pays. C'est sans aucun doute à cette fonction de sauvegarde que nous devons le nom de la commune.
Vers l'an 1100, au début de la féodalité, on édifia sur ce site un important château fort qui servit durant le Moyen Age de défense avancée du port de Toulon. Cette situation lui valut d'être de nombreuses fois assailli et détruit.

La Provence chrétienne (313 à 561):
La Provence, comme l'Empire romain, était devenue chrétienne. La tradition veut que la Provence ait été évangélisée par les disciples mêmes du Christ. Le ralliement fut officiel en 313, sous l'Empereur Constantin. Nous savons peu de choses sur l'organisation religieuse de l'époque. Toulon semble avoir été le chef-lieu diocésain, et La Garde eut sûrement sa chapelle dans une partie haute de la vieille ville. Le christianisme contribua à pacifier les esprits et fut une des causes spirituelles de la paix romaine.
Les peuplades barbares, attirées par les richesses accumulées, par la douceur de notre climat, déferlèrent sur la Provence. Ce furent d'abord les Wisigoths, en 492 ou 493, qui pillèrent les " villae " et les villes voisines, puis les Ostrogoths, avec Théodoric qui se civilisèrent au contact de nos populations, et une période de semi-prospérité réapparut. C'est au moment de ces invasions qu'on plaça une " garde " en haut du village pour prévenir de l 'arrivée des troupes ennemies. D'où le nom de notre village.
Une tour d'observation existait, qui fut détruite au moment de la construction du château seigneurial autour duquel vinrent se blottir les maisons. A la mort de Théodoric (526), les Francs qui avaient, depuis 447, envahi la Gaule, s'emparèrent de la Provence, achevant ainsi sa conquête (536). La Garde fit partie de la Provence Austrasienne dont le roi fut Sigibert, époux de Brunehaut (561). C'est sous le règne de Sigibert que passe en notre cité, venant des environs de Rome, un homme d'une trentaine d'années, nommé Maur, et qui devint Saint Maur, patron de notre commune.

- Les invasions barbares :
Décidément, notre terre provençale était l'objet de bien des convoitises ! La douceur du climat...  Le soleil, la fertilité des vallées, attirèrent de nombreux peuples venus des pays du froid. Wisigoths, Ostrogoths, Germains, Francs et surtout les Saxons venus de leur lointain pays par les plaines de l'Italie. On sait maintenant qu'ils ne furent pas toujours accueillis avec défaveur par le bas peuple qui subissait le joug des gros propriétaires terriens issus de la période gallo-romaine. Ils n'avaient rien à perdre et les nouveaux venus ébranlaient la puissance des grands. Certains pensent même que, dans certains cas, autochtones et nouveaux venus unissaient leurs efforts pour abattre les oppresseurs.
C'est ainsi que la colonie romaine, située à Saint-Michel disparut.

Olbia port, dont on devine les vestiges à l'Almanarre, fut rayé de la carte.

Toulon fut mise à sac. Que resta-t-il des " villae " romaines disséminées sur notre territoire ? On n'en sait rien. Bien souvent, les peuples visiteurs séjournaient longtemps dans les pays traversés et beaucoup s'y fixaient définitivement. Ce mélange de races, de langues est la racine mère de la nation provençale dans sa diversité, autant que dans son unité. Cette époque du haut Moyen Age est très obscure parce qu'aucun document ne subsiste.

Profitant de la rivalité entre les royaumes de Neustrie et d'Austrasie, la Provence va se détacher et se rendre quasi indépendante. Mais un autre peuple submergeait peu à peu le sud de la France : les arabes, fanatisés par Mahomet, après avoir occupé l'Espagne, déferlaient de chaque côté des Pyrénées.

- Les Maures ( 732 à 973):
Vaincus à Poitiers en 732, les arabes se replièrent vers le sud. Le duc de Provence, un certain Mauronte s'allia à eux pour lutter contre Charles Martel, venu en Provence en 733.
La lutte fut sanglante. Toulon et La Garde furent ravagés sauvagement.

Les arabes, battus, se réfugièrent dans les Maures et de là ils firent des razzias jusqu'en 973, date de la prise du Fort Fraixinet (La Garde-Freinet). Dans cette lutte, le pays s'organisa. Des tours de guet furent construites sur les hauts lieux.

La Garde, admirablement placée et disposant de son rocher volcanique, fut une des principales défenses, ainsi qu'une des pièces maîtresses du dispositif d'alerte. Du haut du rocher, on se communiquait des signaux depuis une tour construite au quartier des Tourraches (où existait une tour d'origine romaine). Malgré ces précautions, notre village fut ravagé plusieurs fois en cent ans.

Toulon devait être détruit complètement vers 902.
Il faudra une véritable croisade prêchée à la suite de la capture de Saint Mayeul, abbé de Cluny, par les Maures, pour que la Provence se soulève ayant à sa tête Guillaume 1er et s'empare de La Garde-Freinet et du Fort Fraxinet, construit par les Sarrazins (973). Paradoxalement, cette occupation brutale a laissé une empreinte vivace et, de nos jours, certains lieux rappellent leur présence. Le mot Gien (Djain) est d'origine arabe, comme Porquerolles (Querrat illaï : Port du Dieu Bon) ; Almanarre (El ma nar : le feu de l'eau), etc... Nous devons beaucoup à nos envahisseurs. Des mots d'abord, des noms de famille de chez nous : Abbat, Agarrat, Azan, Alzan, Andrac, Andrau, Amoretti, Moreau, Bruno, Brunel, Negrel.... Des noms provençaux : Mesquin, Gangasse, Draio, Escondre, Cascado, Camiso, etc. Des noms de fruits ou de légumes : aubergine (Bedajaïn), épinards (Espinadji), châtaigne (Castana), chou (Kollet), citron (Cimoun), etc. Beaucoup de nos goûts nous viennent d'eux : ceux du coloris, de la fantaisie, de la galéjade. Les Arabes nous initièrent à la poésie, aux arts et aux sciences exactes. Ils nous apprirent à compter en chiffres arabes (1, 2, 3, 4...) C'est si simple ! Essayez de faire une division en chiffres romains ! Ils nous enseignèrent l'algèbre et surtout la médecine qu'ils pratiquaient supérieurement (Avicenne fut un de leurs grands médecins).
La Provence a subi, au fil des siècles, l'empreinte des peuples qui l'ont occupée. Tout d'abord les romains et les Arabes, mais aussi celle de tous les peuples venus du Nord. C'est de ce mélange qu'est issue notre civilisation, nos mœurs, et surtout que s'est fixée la langue provençale...

- Les démêlés avec la voisine : La Valette
En 1261, Toulon était chef-lieu de bailliage avec La Garde - Tourris - La Valette - Le Revest comme composants. Au passage, nous apprenons, par le cartulaire du bailliage de Saint-Maximin (1246) que La Garde devait aux comptes de Provence deux soldats dont un avec un cheval armé, l'autre avec un cheval non armé. Toulon, à la même époque, n'en devait qu'un. La Garde essaya d'être chef-lieu de bailliage car elle se jugeait plus importante que sa voisine. Mais La Valette s'y opposa.
En 1437 ; le roi René fit donation à Elion de Glandevès, seigneur de La Garde, du château de La Valette et du " deffend " de Baudouvin. Cela n'alla pas sans irriter Antoine Raynaudi, vicaire général, prieur et coseigneur de La Valette. En 1449, une transaction est signée entre les deux seigneurs, le premier gardant la haute justice et le droit de régale et abandonnant au second la mixte, impère, moyenne et basse justice et la moûture du blé. Cet accord à l'amiable ne fut autorisé ni par le roi, ni par le pape. Les Valettois en profitèrent pour ne plus rien verser au seigneur Gardéen.
En 1560, Gaspard de Thomas (de Sainte Marguerite, de La Garde, de La Valette et de Baudouvin) exige les impôts qui lui sont dus. Une suite de procès va naître de cet état de choses. Les Valettois demandent le rachat des impôts (1578). Après différents arrêtés, cassés et rétablis, les Valettois rachètent la haute justice pour 11 mois 8 jours, pour la somme de 18 000 livres (26 mai 1614). Le 6 novembre 1614, ils rachètent la moyenne et basse justice. Enfin le 20 novembre 1616, ils rachètent les trois semaines de haute justice qui restaient au Seigneur de La Garde pour la somme de 1 225 livres. Les Valettois, ainsi, avaient payé leurs libertés.
La Garde étant fort endettée, La Valette lui racheta de nombreux terrains lui appartenant pour 24 000 livres et les limites entre les deux communes furent fixées définitivement (16 mars 1633) A partir de cette date, les seigneurs de La Garde ne prétendirent plus rien sur La Valette et s'ils portent encore le titre de " Seigneur de La Valette " , bientôt même, ils l'abandonnent pour n'être plus que " sieurs de La Valette " .
La Révolution mettra un terme à cette appellation. Depuis, les deux communes ont vécu en parfaite intelligence.
Il y aurait matière aussi à faire sur les procès qu'eut notre communauté avec sa grande voisine : Toulon. Les curieux pourront utilement plonger dans les archives toulonnaises...
Rq: Les armoiries de La Valette: porte d'Azur, à une pomme de pin, la tige en haut. C'est probablement parce que, autrefois, son territoire était en grande partie couvert de pins.

La lutte du Pradet :
Le Pradet tire son nom du mot pré (en provençal par ou pradel) car, au XVIe siècle, sur l'emplacement de l'actuel village s'étendait un immense pré.
Le terroir pradétan était constitué de nombreuses fermes et surtout d'un château, dit château Mallard, situé sur la route de Carqueiranne à Toulon. Il fut longtemps la propriété de Joseph Catelin qui fut même coseigneur de La Garde en 1697, puis maire de Toulon de nombreuses années. L'église du château du Pradet servit d'église aux Pradétans, mais cette chapelle n'avait pas le prêtre résidant. Elle fut érigée en succursale de La Garde en 1828. Extrait de la délibération du 23 septembre 1827 "considérant que la population du Pradet s'est considérablement accrue et qu'elle compte à ce jour plus de 800 âmes et que le territoire sur lequel elle est répandue est séparé de La Garde par la distance d'une lieue par des chemins difficiles et souvent impraticables à cause des inondations de la plaine... .... que la chapelle vicairiale ne s'accorde pas avec l'importance de la population...
... que le traitement alloué au chapelain ne lui procure qu'une existence précaire et peu conforme à l'étendue de ses devoirs spirituels ... que d'ailleurs cette chapelle est sujette à de longues vacances à cause de la nécessité plus pressante de remplir les cures et qu'il en résulte pour toute la population intéressée une privation absolue des secours de la religion. .... qu'il est affligeant de voir au milieu d'une plaine fertile et non loin d'une grande cité, une population de plus de 800 âmes sans culte, sans solennités religieuses, exposée peu à peu à perdre l'habitude des pratiques et des enseignements qui instruisent l'enfance, consolent la vieillesse et soutiennent les fidèles, de tous âges et de toutes conditions...
 ... demandent l'édification d'une chapelle et un chemin praticable pour se rendre à La Garde". A partir de cette date commença la lutte entre le village et son quartier lointain. En 1830 on lui donna une classe de garçons et un bureau tabacs; en 1841, on construisit une église, reconstruite en 1863. En 1847, un docteur s'installa et en 1850 on nomma un receveur buraliste, mais le quartier n'était pas satisfait; en 1855 un adjoint spécial, une salle d'état civil, etc, etc... Ce quartier remuant obtient le 19 juin 1894 de devenir une commune indépendante...

- Les armes de LA GARDE :
Il est sûr que l'origine de notre commune remonte vers 1200, à l'époque de Guillaume de La garde. L'edit de 1696 nous prouve que La Garde était érigée en baronnie. Voici l'armorial de la commune de La Garde-lès-Toulon, tel qu'il a été enregistré dans l'armorial général dressé en 1696.
Porte : coupé, au premier, de gueules à une rose de cinq feuilles d'argent accostée de deux étoiles d'or. Au deuxilème, d'or à un D et T de sable en chef et une étoile de gueules en point. Le tout sous un chef d'argent chargé du mot GARDE en lettres capitales de sable.
La famille de Thomas qui, à partir de 1557, donnera ses seigneurs à La Garde, prétendait que les lettres D et T, situées dans les armoiries, signifiaient de Thomas (La garde de Thomas) alors qu'en réalité, c'est de Toulon qu'il faut lire. On ne pouvait être plus prétentieux !
Ces armoiries ont été reproduites sur le fronton de l'Hôtel de ville et dans la salle des délibérations du Conseil Municipal, sur toile. La couronne qui surmonte l'écu français tiercé en fasce, indique très arbitrairement que le château était fortifié. C'est à partir de 1598 que le château, très endommagé, cessa d'être considéré comme un point militaire important.

- Le rocher de La Garde :
Le rocher de la Garde a beaucoup fait parler de lui. On a voulu y voir un moment et certains se raccrochent encore à cette hypothèse un météorite " tombé du ciel ". Certes, cela est séduisant et poétique, mais ne résiste pas longtemps à l'examen. S'il est vrai que l'aspect macroscopique reste troublant, l'étude au microscope est riche en enseignements : que nous révèle- t'elle ? Dans une pâte finement cristallisée, on peut distinguer : -de rares cristaux de feldspath plagioclase blanc (silicates calcosodiques) et en particulier de l'andésine ;
-des minéraux foncés comme l'amphibole noir verdâtre (sorte d'hornblende), l'augite ( sorte de pyroxène) et quelques grains de pyrite. Tous ces minéraux (feldspath, pyroxène, etc.) se présentent sous l'aspect de cristaux isolés visibles à l'œil nu ou de microlithes (petits cristaux en forme de baguettes).
Les Conclusions de cette observation : Que des cristaux en baguettes aient pu se former à partir d'une pâte indique que le refroidissement a été assez rapide. Imaginons une grande masse en fusion. Le magma monte à la faveur d'une cassure de l'écorce terrestre sous l'action d'une poussée mystérieuse. Sa montée s'accompagne d'un refroidissement au cours duquel des cristaux vont s'individualiser. Ce refroidissement est pourtant trop rapide pour que tous les cristaux aient eu le temps de se former et de croître. Le terme final va être une roche à deux temps de cristallisation, fixée dans son immobilité et qui n'a pas eu le temps de donner tout ce qu'elle promettait. Cette roche, dans la classification pétrographique, portera l'étiquette " andésite " qui résume en un mot et sa composition et les conditions de sa formation. D'âge paléozoïque, on rappellera aussi porphyrite andésitique.
Il existe certainement des parentés entre le rocher de la Garde et les manifestations volcaniques basaltiques dont on trouve quelques témoins dans la région du cap Sicié et celle comprise dans l'arrière-pays des Oursinières jusqu'au port de Carqueiranne. Le volcanisme est lié, d'une façon générale, aux phases tectoniques si complexes et si abondantes dans notre région, qui ont conduit au relief tourmenté qui nous est familier. En toute hypothèse, l'âge de La Garde semble primaire, c'est-à-dire bien antérieur à la formation du Coudon par exemple ( le filon volcanique est interstratifié dans des terrains permiens).

Deux hypothèses donc sur la formation de ce rocher : un météorite et une sorte de dike volcanique.  Si la deuxième est sérieuse, la première, qui ferait de notre village " un morceau d'étoile " est de loin la plus séduisante...
Ce rocher a bien failli disparaître en pavés et en pierrailles car, au siège dernier, on exploita effrontément les carrières. L'arrêt de l'exploitation par le classement en monument historique de la chapelle (1916) a fixé définitivement le paysage.

- La Chapelle de LA GARDE :
L'ancienne église, sous le vocable de Notre Dame, appartient au style de transition du XIIème siècle. Elle est située à côté de l'ancien château des seigneurs. En 1537, Elisbeth de Forbin, dame de La Garde, fonda dans cette église une chapellenie sous le titre de Notre-Dame-de-l'Annoncée. En 1701, les soldats du duc de Savoie, venus pour assiéger Toulon, ravagèrent ladite église; non seulement ils enlevèrent les cloches, les tableaux et les ornements, mais encore, ils abattirent quelques parties de l'édifice. En 1749, la communauté fit réparer le clocher et y fit ajouter un toit. En 1782, elle cessa d'être paroisse, et on n'y dit la messe que les dimanches et jours de fête. Elle fut de nouveau dévastée, en 1793, par l'armée qui assiégeait Toulon.
Abandonnée ensuite, elle fut réparée en 1822 par une confrérie de pénitents et restaurée par M.Martin, curé, en 1866 qui depuis cette époque, pour le 8 septembre, jour de la fête de la Nativité de la Vierge, et dans d'autres circonstances, on y célèbre le service divin dans cette église, qui a été paroisse pendant plus de six siècles...

Francis GUTTON: "Qu'il y ait eu de tous temps, sur le piton de La garde, un sanctuaire n'a rien d'impossible. Qu'une chapelle chrétienne y ait succédé à des cultes anciens est conforme à ce qui se passa en d'autres lieux, et que, par la suite, avec l'édification d'un point de résistance devenu de plus en plus nécessaire, on ait tenu à y inclure une église, comme ce fut dans le cas dans bien des places fortes, on se rend facilement compte qu'il ne s'agit pas simplement d'une chapelle castrale, mais bien d'une puissante église valable à la fois pour la prière et pour la résistance.
En prenant pour modèle les majestueux édifices chrétiens de Terre Sainte, on ne pouvait être mieux inspiré. La construction de l'église gardéenne dut être un événement d'importance: aux lignes classiques de l'art roman s'ajoutait le prestige de l'épopée orientale. Un souci de sobriété l'éloignait pourtant des fantaisies de l'art décoratif d'Asie Mineure, et c'est alors, en se rapprochant du Crac des Chevaliers, qu'elle prit ce caractère exceptionnel qui nous étonne. Soutenue par le roc sévère qui lui sert de socle, l'église romane de La Garde convient admirablement au décor. Liée intimement au passé provençal, elle garde un pouvoir d'évocation qui fait d'elle une rareté. Aucune autre ne lui est comparable."

- Autres édifices et monuments de LA GARDE :
L'église a été construite de 1784 à 1789: elle va être terminée quand éclata la Révolution... Durant le siège de Toulon, elle servit de caserne aux soldats et d'écurie! Tout fut détruit intérieurement et abandonnée jusqu'en août 1822 où l'on pensa entreprendre sa restauration. Les travaux furent achevés fin 1827 et livrée au culte en septembre 1828. L'intérieur, de style toscan contien un buste reliquaire en bois de saint Maur appartenant à l'ancienne chapelle Saint-Maur, aujourd'hui disparue.
La chapelle de La pauline (1852): cette chapelle de style gothique du XIVème siècle est une merveille de finesse et sa façade est ornée de deux statues. Une, celle de droite, est sainte Thérèse, l'autre, à gauche, est saint Charles Borromée, oeuvres d'élèves de Pradier. Sur le tympan, au dessus de la porte, un bas-relief représente saint Charles Borromée soignant et réconfortant les pestiférés de Milan, en 1537, signé Pradier. Dans la petite chapelle se trouve une Pieta que Pradier sculpta et dont l'oeuvre mystique fut vivement critiquée car la Vierge n'a aucune spiritualité et ressemble plus à une déesse grecque qu'à une madone de l'Art chrétien; seul le Christ est traité parfaitement....La commune de La Garde s'en rendit propriétaire en 1984 en payant un franc symbolique afin de pouvoir apporter les soins et les réparations indispensables au maintien de ce bel édifice...

L'ensemble de ces écrits sont repris de " LA GARDE EN IMAGES vingt siècles d'histoire" ouvrage élaboré par un comité extra-municipal en 1986 et dont la rédaction fut réalisées par le service information municipale de la ville de La Garde.

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