Philippe Kops, de tous les combats

Philippe Kops fait partie des incontournables du côté du handball gardéen. D’abord joueur en tant qu’arrière gauche, l’intéressé est passé par la suite de l’autre côté de la barrière en tant qu’entraîneur. Auprès des filles puis des garçons et enfin des jeunes. Un parcours complet démarré en 1987 avant une infidélité alors « impardonnable » mais toutefois avant-gardiste à La Valette. « La Garde venait de descendre de N3 et le LVH y était encore. C’était un choix sportif. Le hasard a voulu que je prenne part au match entre la réserve de La Valette et La Garde en Pré-national. Je me rappelle d’un accueil assez chaud mais j’avais tenu bon et fait mon match. Je crois que nous avions gagné. La rivalité était énorme. Cela reste un bon souvenir »explique t-il.

Double accession avec les filles

Tout comme son passage à la tête des filles à La Garde pendant 9 ans avec en point d’orgue deux accessions consécutives en N3 et N2 dont une lors d’un barrage homérique. « Nous avions fait - 5 là-bas et nous avons gagné de + 9 chez nous. Il y avait une génération exceptionnelle avec Escoffier, Paris, ou Latanzio. C’était génial. Un grand moment » poursuit-il. Philippe Kops a tout connu et même les ententes avec Toulon puis La Valette et aussi la blessure en 1999 avec un an d’arrêt au compteur. « Fracture du péroné et luxation du pied. La totale » avoue t-il.

A la tête de la filière garçon

Dès lors avec son expérience, il apparaît comme le coach idéal pour les jeunes. « Aujourd’hui avec les générations actuelles c’est plus dur car la motivation est moindre. A mon époque il fallait nous dégager des gymnases. Désormais il faut être derrière. Se faire violence n’est pas un réflexe chez eux » conclut-il. Celui qui a vu passer entre autre Laura Gaudefroy (professionnel à Toulon St-Cyr) fait passer le plaisir du jeu avant tout. La combativité et l’état d’esprit arrivant juste derrière. A la fois autoritaire et protecteur quand il le faut, Philippe Kops chapeaute la filière garçon. Des minots entre de bonnes mains… Celles d'un incontournable.