L’espoir gardéen a signé à Nice et va poursuivre sa progression dans une structure professionnelle. Une belle récompense après deux années galères à cause d’une grave blessure et de l’arrêt lié à la covid-19.
Que restera t-il des années gardéennes ?
Que de bonnes choses. J’ai débuté le handball à la Farlède et je suis arrivée à la Garde à l’âge de 13 ans et j’ai tout connu jusqu’à l’équipe première en N1. Dans l’intervalle j’ai intégré le pôle espoir. A la Garde j’ai beaucoup appris. En équipe fanion nous avions une formation expérimentée et du coup j’ai progressé énormément. J’ai été préservée dans un certain sens tout en côtoyant le haut niveau. La N1 c’est un autre monde par rapport à la N2.
Et à Nice ?
Au départ c’est justement pour jouer en N1 avec l’espoir de s’entraîner parfois avec les professionnelles. L’idée c’est que d’ici 2-3 ans je puisse évoluer en D1. C’est une progression logique après mon passage au pôle espoir. C’est un vrai soulagement après deux saisons galères entre ma blessure au ligaments croisés du genou et les saisons tronquées à cause de la covid-19.
As-tu eu peur à un moment donné ?
Franchement oui car je n’ai pas pu prouver ma valeur lors des deux dernières compétitions inter pôles. La saison passée je n’avais que quelques mois de handball derrière moi et cette année tout a été annulé. Ce fut donc un soulagement de signer à Nice car des superviseurs de chez eux étaient venus me voir lors des entraînements et des matchs amicaux.